Bien qu’elle reste taboue pour une frange de la population, la masturbation est une pratique de plus en plus courante. Certaines personnes s’y adonnent en solo, d’autres, plus libérées, la font en duo. Voici quelques anecdotes insolites et des histoires qui vous intéresseront au sujet de la masturbation.
Un peu d’histoire
Selon une idée qui circulait au 18e siècle, la masturbation pourrait engendrer le cancer, la lèpre et le ramollissement du cerveau. En raison de cette phobie, les parents interdisaient à leurs enfants de mettre la main sous la couverture lorsqu’ils étaient au lit. Certains munissaient les adolescents d’une ceinture de chasteté pour aller dormir, d’autres attachaient leurs poignets pour les empêcher de s’adonner à cette pratique. Pour les filles, un médecin avait conseillé un traitement à l’acide pour réduire la sensibilité de leur clitoris.
Au début du 20e siècle, plusieurs ouvrages médicaux ont décrié les impacts nuisibles de l’autostimulation sur la santé humaine. Ils citent entre autres les cernes noirs, la fatigue et l’irritabilité des adeptes de cette pratique. Selon certaines idées reçues, la masturbation favoriserait l’apparition de boutons sur le visage ou encore la surdité.
Une pratique bénéfique pour la santé
Certaines études ont toutefois démontré que c’est faux. Des chercheurs australiens affirment que la masturbation pourrait prémunir un homme contre le cancer de la prostate. Leurs résultats ont été confirmés récemment par des scientifiques canadiens. Cette pratique est aussi bénéfique pour les femmes. Elle permet de lutter contre certaines formes de dysfonctionnements sexuels, tels que l’absence de jouissance (anorgasmie).
Des anecdotes
Au chapitre des anecdotes insolites, citons les résultats d’une enquête effectuée en 2006 par CSF (contexte de la sexualité française). Cette étude a démontré que les femmes ayant été diplômées de l’enseignement supérieur sont plus nombreuses à se masturber régulièrement comparées à leurs congénères sans diplôme (29% contre 14%). 51% des femmes non diplômées ne se sont jamais adonnées à cette pratique, alors que ce pourcentage n’est que de 20% chez celles qui ont réalisé des études universitaires.
Chaque femme sait que le clitoris est un organe extrêmement sensible. En moyenne, il lui suffit de 4mn d’autostimulation pour atteindre l’orgasme. Certaines parviennent même à jouir au bout de 30s de masturbation. Ce temps peut augmenter pendant le coït. Les préliminaires prennent ainsi toute leur dimension pendant une relation sexuelle. En stimulant le clitoris pendant l’acte, vous activerez l’orgasme de votre partenaire.