Il existe une disparité entre les fantasmes des hommes et ceux des femmes. C’est ce qui a été révélé par une étude canadienne. Décryptage des différences entre les désirs assumés ou cachés masculins ou féminins !
Des dissemblances
L’Université de Montréal a effectué une étude pour mettre en évidence cette dissemblance des fantasmes des deux genres.
Chez les hommes :
La gent masculine aurait plus de fantasmes que le sexe opposé et n’hésiterait pas à en parler en détail à ses amis.
– 84,5% rêvent d’un plan à trois, avec deux femmes,
– 83,4% fantasment sur les relations extraconjugales,
– 82,1% aimeraient bien regarder deux femmes en train de faire l’amour,
– 80,4% ont envie d’éjaculer sur leur partenaire,
– Le sexe anal et les relations homosexuelles font rêver deux fois plus d’hommes que de femmes.
Chez les femmes :
Certes, la gent féminine a aussi ses fantasmes, mais à l’encontre des hommes, les femmes ne souhaitent pas tellement réaliser leurs rêves érotiques. Cela ne veut pas pourtant dire qu’elles n’ont aucune idée de ce qu’elles désirent vraiment.
– 30 à 60% des femmes rêveraient d’être dominées durant l’acte sexuel. Elles voudraient bien être fouettées, menottées et recevoir une fessée érotique.
– Les femmes sont plus nombreuses à convoiter le plan à trois (56,3% contre 15,8% chez les hommes).
Des ressemblances
Il existe tout de même des points communs entre les deux genres en termes de fantasmes.
– Ils rêvent tous de faire l’amour dans des lieux publics, atypiques, voire insolites, sans négliger les endroits « romantiques ».
– Les pratiques sadomasochistes sont aussi partagées par les deux genres. 50 à 60% des hommes et des femmes en rêvent.
Quelques fantasmes « déviants »
L’étude s’est aussi intéressée à ce type de rêves érotiques qu’ils appellent ainsi parce qu’elles sont rares et sont considérés comme des rêves érotiques anormaux (même pas 2% des personnes interrogées en ont envie). On peut classer dans cette catégorie les fantasmes touchant les domaines de la pédophilie ou de la zoophilie. Ceux qui rêvent d’uriner sur leur partenaire (ou l’inverse) ou de se travestir figurent également parmi cette minorité.
